ATHOS environnement définit les axes de développement par une veille technologique et met en place des techniques émergentes de manière à améliorer continuellement les performances et la fiabilité des analyses proposées.

 

La R&D de l’entreprise englobe des thématiques variées qui peuvent se résumer sous différents axes :

L’utilisation des akinètes présents dans les sédiments pour caractériser les proliférations cyanobactériennes passées.

Cette thématique a été développée au sein de la thèse de doctorat de Benjamin Legrand en collaboration avec le Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement (UMR 6023 UCA-CNRS) sous la direction de Delphine Latour et d’Antoine Thouvenot. Ces travaux de recherche ont abouti à la conclusion que les cellules cyanobactériennes présentes dans les sédiments pouvaient aider à la mise en évidence de l’historique long terme des proliférations cyanobactériennes sur un site. Cette compétence est particulièrement intéressante dans le cadre de masses d’eau stratégiques (eau de baignade, eau potable) touchées par des proliférations de cyanobactéries récurrentes.

Suivi en continu de la dynamique des cyanobactéries par des sondes mesurant la phycocyanine

Les proliférations de cyanobactéries peuvent apparaître très soudainement sur un plan d’eau. Pour suivre de manière la plus fine possible les dynamiques de ces organismes, l’entreprise possède des sondes capables de détecter un pigment des cyanobactéries, la phycocyanine. Le développement de l’utilisation de ces sondes et leur calibration en laboratoire (Stage de Master 1 de Mathilde Dutaut) permet d’avoir une relation fiable entre concentration en phycocyanine et abondance en cyanobactérie.

 

PRédiction du pOtentiel toxique de proliFErations CYanobactériennes à l’échelle du bassin Loire dans un contexte de réchauffement climatique

Participation au projet PROFECY  (2011-2012) PRédiction du pOtentiel toxique de proliFErations CYanobactériennes à l’échelle du bassin Loire dans un contexte de réchauffement climatique. 
Coordination générale : Delphine Latour 
Intervenants principaux : Marion Sabart (LMGE, Université Blaise Pascal), Agnès Robin (LMGE, Université Blaise Pascal), Delphine Latour (LMGE, Université Blaise Pascal), Antoine Thouvenot (ATHOS environnement), Hervé Giraudet (Université Jean Monnet). 
Structures intervenantes : Laboratoire Micro-organismes : Génome et Environnement (UMR 6023, Université Blaise Pascal) ; ATHOS Environnement; Université Jean Monnet ; ARS.
Durée prévue : 2 ans 
Budget total prévisionnel : 256 556 € total dont 192500€ demandé en subvention auprès de l’Etat Plan Loire et du FEDER Loire.

Régulation des communautés de microorganismes dans les écosystèmes aquatiques

  • Les virus constituent l’entité biologique la plus abondante dans les écosystèmes aquatiques. Ce sont, des parasites obligatoires capables d’infecter potentiellement toutes les cellules vivantes (de la cellule humaine à la bactérie) et l’on reconnaît aujourd’hui que les conséquences de leurs activités sur la structure et le fonctionnement des écosystèmes aquatiques sont considérables. Les virus interviennent dans de nombreux processus écologiques et biogéochimiques, tels que le recyclage des nutriments, la mortalité bactérienne et algale, et affectent également la diversité de l’ensemble du compartiment microbien de manière directe ou indirecte. Ce travail fait l’objet d’une collaboration avec le laboratoire du CNRS microorganisme Génome et environnement de l’université Blaise Pascal de Clermont Ferrand Télesphore Sime N gando (directeur du laboratoire) et Angia Pradeep.